
« Mieux communiquer pour mieux soigner » sous ce titre, Pascal Priollet, rédacteur en chef du JMV (journal de Médecine Vasculaire), explique les raisons d’un choix important : ne publier à partir de 2020 que des articles en langue anglaise afin de leur assurer la meilleure diffusion possible. Pour autant, les lecteurs du JMV trouveront sur le site du Collège Français de Pathologie Vasculaire, une courte synthèse en français de chaque numéro.

Jean Marie Connors exerce à Boston. Elle souligne dans un éditorial co-signé par Dominique Farge-Bancel de l’hôpital Saint Louis à Paris les progrès que représentent les recommandations internationales ITAC 2019, publiées dans ce numéro, pour le traitement et la prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse chez les patients souffrant de cancer.

Hélène Sussman est médecin vasculaire à Paris, spécialiste des dysfonctions érectiles. Elle publie une étude rétrospective en faveur de l’échodoppler sous stimulation pharmacologique pour diagnostiquer une fuite caverno-veineuse. Cette dernière représente, en effet, une cause non négligeable de dysfonctions érectiles en particulier chez des sujets jeunes indemnes de facteurs de risque cardiovasculaires. L’échodoppler pénien permettrait ainsi, sur la base d’un score composite, de sélectionner les patients candidats à un caverno-scanner qui reste nécessaire si un traitement chirurgical est envisagé.

Jean-Eudes Trihan du CHU de Poitiers publie en collaboration avec les hôpitaux de Montpellier-Nîmes et de Caen, un cas de thrombose d’une veine sciatique persistante chez un patient indemne de syndrome malformatif associé et notamment de syndrome de Klippel Trenaunay. Il rappelle à cette occasion l’intérêt de rechercher une veine sciatique persistante en échodoppler en cas de thrombose de la veine poplitée sans extension à la veine fémorale superficielle.

Ben Mrad Malek exerce dans le service de chirurgie cardiovasculaire et thoracique du CHU La Rabta à Tunis. Il décrit une technique dite du « crush stent » plus souvent utilisée en pathologie coronaire qu’en pathologie vasculaire périphérique. En cas d’occlusion complète d’un stent iliaque, il s’agit d’une revascularisation sous-intimale avec mise en place d’un stent dans la fausse lumière et écrasement du stent initial. Cette procédure n’est proposée qu’en cas d’échec d’une tentative de revascularisation endoluminale du stent iliaque occlus.

Massimiliano Di Primio est radiologue vasculaire à l’hôpital Saint Joseph à Paris. Il a imaginé avec Georgio Angelopoulos une technique originale de pontage extra-anatomique fémoro-poplité réalisé par voie endo vasculaire chez des patients antérieurement revascularisés et dont l’artère fémorale a été ligaturée. Cette procédure est bien sûr réservée à des patients en ischémie critique c’est-à-dire en situation de sauvetage de membre sans aucune autre possibilité chirurgicale ou endovasculaire de revascularisation.

Hanadi Rafii exerce à l’hôpital St Louis à Paris. Elle signe en premier la revue générale qui résume, à l’initiative du groupe francophone Thrombose et Cancer, les recommandations internationales ITAC 2019 pour la prise en charge de la maladie veineuse thrombo-embolique des patients souffrant de cancer. Cette revue précise notamment la place des anticoagulants oraux directs dans cette prise en charge.

Nathan El Bèze de l’Hôtel Dieu de Paris rapporte une observation originale de fibrose rétro péritonéale secondaire à une athérosclérose aortique d’évolution favorable sans recours aux corticoïdes ou aux immuno- suppresseurs. Il montre ainsi que de fortes doses de statines et le contrôle optimum des facteurs de risque cardiovasculaires, peuvent être efficaces dans cette pathologie en l’absence de complications associées.

Faker Ghedira au CHU La Rabta à Tunis. Il publie un cas de traitement endovasculaire utilisant le dispositif Amplatzerr Vascular Plug d’un pseudo anévrisme secondaire au traitement chirurgical d’une coarctation aortique. Cette observation s’ajoute aux tentatives déjà publiées pour éviter une nouvelle chirurgie en cas de complication après le traitement d’une coaptation aortique.

Virginie Boursier est médecin vasculaire à l’hôpital Saint Joseph à Paris. Elle coordonne la rubrique qui, dans chaque numéro du JMV, publie de courtes synthèses d’articles importants de pathologie vasculaire issus de la littérature internationale.